« Pour la première fois, un groupe Jatur s’est rendu en Tanzanie. Il a séjourné dans un village près de la ville d’Arusha, au pied du Mont Méru. A 1 400m d’altitude, les nuits sont frâiches mais les journées douces, une fois le brouillard matinal dissipé: un climat surprenant en Afrique. Une maison mise à notre disposition nous permettait de faire la cuisine et de nous sentir chez nous. Le projet a consisté en la rénovation intérieure et extérieure de l’école primaire publique d’Olturoto composée de huit salles de classe. Les murs extérieurs en briques ont été plâtrés puis crépis, le toit en tôle enduit d’un produit anti-rouille, les volets en bois poncés puis peints en ver5t; les parois intérieures ont été badigeonnées en couleur crème et les tableaux noirs refaits; de plus, les bancs ont été consolidés; une bibliothèque et une armoire montées. Une grande quantité de matériel scolaires ainsi que deux équipements complets de football ont été distribués aux enfants de l’école: la joie se lisait sur leur visage.[…] Pendant les pauses, nombreux étaient les jeux avec les petits écoliers venus mettre la main à la pâte (ou dans la peinture). » Participants Tanzanie 1999
Arusha, le 31 août 1999
« Chers Messieurs Dames,
Je suis un Tanzanien du nom d’Henry. Je viens d’un petit village qui s’appelle Ilkirevi dans la région d’Arusha.
Au mois de juillet de cette année [1999], un groupe de jeunes de Jatur […] ont visité notre village qui est situé au pied du Mont Méru. Ils nous ont aidés financièrement, matériellement et physiquement à plâtrer et peindre une école primaire de notre village. Elle est maintenant une très belle école. Les enfants sont très contents de tous les cadeaux qu’ils ont reçus. Tout le monde au village a beaucoup apprécié. C’est la première fois que l’on a une aide comme ça dans notre village.
De la part de tout le monde et de moi-même, je tiens à remercier ces jeunes en particulier et JATUR en général pour avoir organisé et effectué ce voyage qui a été très enrichissant pour les écoliers de notre école. Ils parlent souvent de ce groupe avec des sourires. On ne trouve pas assez de mots pour exprimer nos sentiments. Il n’y a qu’à dire et nous croyons que vous comprendrez: MERCI BEAUCOUP. Si un jour vous trouvez l’occasion d’y revenir, vous êtes les bienvenus. Mille mercis […] »
Henry Obed